|
Menu
Dossiers
Multimédia
Modélisme
|
|
|
Articles |
Hôte au Norisring
1977. Deux semaines après avoir remporté les 24 Heures du Mans et cinq jours avant sa victoire aux 6 heures de Watkins Glen aux USA, Jacky Ickx, et la Porsche 935, est notre hôte à Nuremberg. 80.000 spectateurs suivent le Warm-up sur le Norisring. Cette séance d'entrainements chronomètrés de 10 minutes est, pour toutes les équipes, une dernière occasion de vérifier, une fois encore, les voitures. On conduit en conséquence, chaudement. Après 8 minutes, Ickx s'arrête aux stands. Le photographe est harnaché. Ickx soulève la main: Tout est OK. |
La direction est si directe que Jacky Ickx tourne le volant de 180° pour négocier le virage en épingle. Il doit toutefois constamment maintenir le volant des deux mains car ici les forces à transmettre sont énormes, par exemple le freinage avant l'épingle où l'on passe de 280 à 50 km/h. Ickx : "Je m'oriente ici grâce une marque noire sur le recouvrement routier. Cinquante mètres avant, je dois freiner à fond." |
Quand, pour un dixième de seconde, le soleil vient, au travers du pare-brise, éblouir Ickx roulant à la vitesse de 200 km/h, il met la main devant les yeux afin de ne perdre aucun point de repère. Il vire étroitement au-delà du poste de chronométrage de la chicane : "Elle est simple et rapide, mais on doit l'aborder et monter sur les vibreurs. Si on la négocie trop rapidement, la voiture saute". |
|
Jacky est en quatrième. Le compte-tours indique 7200 tours/min (flèche) - ce qui représente environ 250 km/h. Deux secondes plus tard, l'aiguille est sur 8000 tours/min : à plus de 280 km/h en passant devant les tribunes où 80.000 spectateurs suivent des yeux la Porsche blanche. Jacky : "Lorsque je pilote, je ne vois pas le public. Je dois me concentrer complètement ". |
|
Le directeur de course, Gernot Leistner agite le drapeau à damiers noirs et blancs. La Porsche effectue encore un tour lent pour permettre son refroidissement. Tandis que le tableau de la tour de la direction de course annonce déjà les 70 tours de la prochaine course, Jacky Ickx, pour quelques minutes, s'enfuit dans un camion. Il se concentre, les Oropax encore dans les oreilles, sur le prochain engagement, dans lequel il perdra, avec des températures de près de 90°C dans l'habitacle, un poids de 2 à 3 kg. Jacky : " Je réagis malheureusement de façon très sensible à la chaleur ". |
|
Merci à Jui pour avoir fournit ce document (ADAC-Motorwelt 9/1977 Photos Robert Kröschel) Traduit en Français et en Anglais par moi-même. |
Ecrit par Georg SchmittPublié le 09-12-2002
|
Vos commentaires
Merci ! ( Ecrit par xenom le 03-01-2004 )
Merci beacoup de nous faire partager cet article. Je ne suis pas personellement un fan de Ickx, mais j'avoue qu'il fait partie des meilleurs pilotes de "sportscars" de tous les temps. Avec Bell, Stuck, Mass et Bellof, bien sûr (ainsi que d'autres !).
Cet article est intéressant, car il nous montre les conditions des pilotes en course. C'est autre chose que maintenant, avec des pilotes "bichonés" dans leurs cockpits. Là, on ne peut que respecter ceux qui courent avec ces monstres.
Châpeau Mr Ickx, ainsi que les autres fabuleux pilotes de cette époque révolue malheureusement du sport automobile. |
|
|
|
|
|